WE dans les Blue Mountains

27-28 novembre 2010

Ce WE , avec Tajeen et Jérémy, nous sommes partis marcher et camper dans les Blues Moutains, montagnes à 1h30 à l'Ouest de Sydney, destinations populaires des Sydney-siders pour les vacances/WE et des touristes pour les "3 sisters", 3 pitons rocheux. On a donc pris le bus puis le train jusqu'à Glenbrook. On a commencé par un petit raté : à l'arrivée à Glenbrook nous n'avons pas pu sortir du train car des gars nous bloquaient le passage en essayant de rentrer leurs 3 vélos dans le train.

C'était un vieux train avec peu d'espace au niveau des portes, portes qu'il faut ecarter avec les 2 bras, bref pas pratique. On a donc du attendre l'arrêt suivant et prendre un train en sens inverse. C'est ballot.

Il faisait chaud le samedi voire très chaud lorsqu'on a tout le matériel de camping sur le dos. En fait on campait dans un parc national et la seule commodité est, comme souvent, les toilettes sèches. On apprend à l'entrée du parc que l'eau du camping n'est pas potable. On économise donc l'eau que l'on transporte. La marche est toutefois agréable. C'est le "bush", principalement de la forêt, plus ou moins dense, avec des petits cours d'eau, plus ou moins secs. La végétation est faite de quelques plantes que l'on a aussi en Europe (genre fougères) mais en grand voire très grand format et sinon de plantes tropicales. Des fleurs aussi mais petites et peu nombreuses.

On va voir les "red hands caves" : roches avec des empreintes de mains faites par la poulation aborigène qui habitait les lieux. Les dessins sont produits à la facon pochoire : en souflant de l'ocre sur la main.
Plus loin, on voit des encoches dans les rochers de la rivière. Ils les faisaient et s'en servaient pour affuter leur outils/couteaux.

On arrive au camping vers 16h et environ une heure plus tard, on a la visite de 4 kangourous.

Le diner est fait de nourriture déshydratée spéciale camping qui se révèle pas mauvaise du tout.

Avant le dessert Jérémy se fait piquer par une fourmis, mais une fourmis australienne, i.e. plus grosse et méchante. C'est assez douloureux. 5 à 10 minutes plus tard, il est pris de violents mots de tête qui l'obligent à s'allonger. Ca ne passe pas, ça devient même inquietant car il répond à peine quand on lui parle. Il prend finalement des cachets et une heure après ça va beaucoup mieux. Dans le même temps, on a fait plus ample connaissance avec nos voisins campeurs qui nous ont donné de l'eau, du savon et des couverts (un peu plus et on squattait leurs tentes :) ). Très sympas, vraiment marrants dans l'art de dédramatiser les maux de tête de Jérémy. Style, "ça va, l'hôpital n'est qu'à 20 minutes, tu t'en sors pour environ 200 dollars. Pas besoin d'hélicoptère". Apparemment sa copine, un jour ne le voyant pas rentrer de ballade, avait alerté les secours et un hélico et 19 (ou 90?) hommes étaient à sa recherche. Il ne l'avait pas prévenu qu'il comptait camper.

Le lendemain matin, il finit par pleuvoir (il devait pleuvoir tout le WE). Pas très fort cependant. Vers 10h15 on quitte le camping et nous nous dirigeons tranquilement vers la gare. On croise une derniere fois le ranger du parc, très sympa aussi qui nous montre un départ de feu de la veille. Il nous parle des problèmes d'incendie. Plus tôt ce matin, il a nous expliqué comment calmer les piqures d'insectes, style araignées ou, dans notre cas, fourmis "sautantes", avec des jeunes fougères (les bouts enroulés et friables des fougères). Il faut les écraser entre ses doigts pour extraire le liquide et se le passer sur la piqûre.

A 15h nous sommes dans le bus, un peu désolés pour les personnes assises à côté car nous ne devons pas sentir très bon. A 16h nous sommes de retour à Sydney.